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Etre mobile pour réussir

La pêche de la carpe se pratique à poste fixe la plupart du temps. Mais le fait d'être en poste fixe ne signifie qu'on ne peut pas pêcher plusieurs postes...

Parfois, on a mal jugé une localisation ou le poste choisi n'apporte pas les résultats escomptés. La première réaction qu'on peut avoir est de se demander si l'approche qu'on a mis en oeuvre est adaptée. C'est dans la majorité des cas, une erreur lourde de conséquence si le temps de pêche qu'on a devant soi est court ! La véritable question à se poser est d'abord celle de la présence avérée de carpes actives devant son poste. Si il a eu très peu de touches, si il y a eu très peu de signes de surface, c'est que les carpes ne sont pas là, ou alors que seuls quelques sujets isolés sont passés. Sauf démarche sélective justifiée et réfléchie, pourquoi insister plus longtemps ici?! Peut-on raisonnablement croire que les carpes vont arriver affamées dans les heures qui suivent?! Dans l'immense majorité des cas que nous avons vécu durant nos premières années de pêche: c'est non !!! Et même si un mieux s'est produit en changeant quelques placements de ligne ou en variant l'amorçage, cela n'a jamais été à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer. A l'inverse, chaque fois que nous changeons de poste en cherchant du poisson actif, le résultat est bien meilleur.

Savoir juger au bon moment qu'on s'est trompé sur l'intérêt d'un poste ou d'un secteur est l'une des meilleures qualités d'un pêcheur de carpes. Il n'y a pas vraiment de règles absolues pour cela. Dans une pêche courte ou de session, nous accordons souvent 24h au poste. Certaines eaux ou certains secteurs n'offrent parfois qu'un passage de carpes sur ce laps de temps. Quand on ne connait pas ce moment propice, mieux vaut donc attendre la fin de ce cycle pour juger... De plus ce temps sera mis à profit pour observer ce qui se passe autour de son poste, et mieux sur la zone complète. C'est fou ce qu'on peut voir en restant en un même endroit. Par contre, quand on connait bien l'eau et ses meilleurs moments, rester sur place c'est perdre son temps. Par exemple, sur des eaux où l'activité se fait majoritairement de nuit, si rien ne s'est produit au petit matin, il faut impérativement bouger.

La mobilité vous ouvrira forcément les yeux sur autre chose. Son but sera de vous amener au plus près de votre cible ou d'optimiser votre placement par rapport à son déplacement. Ainsi nous ne comptons plus les fois où un déplacement léger nous a permis de dérouler 2 fois plus que sur le poste précédent. En effet suivant la topographie des fonds et des berges, on peut trouver des postes donnant sur la même zone, mais qui ne permettent pas tous d'optimiser le placement de ses lignes, notamment en fonction des entrées et sorties des poissons. Rectifier en se déplaçant de 100 ou 200m apportera des départs supplémentaires. Et cela est valable sur tous les types d'eau.

Quand la situation est bloquée et que rien ne transpire de la zone que vous avez choisi, changez radicalement de secteurs. On ne peut pas tout dominer, tout anticiper tout le temps. La seule chose sur laquelle on peut fortement jouer reste l'endroit où on pêche... Il y a bien sûr des eaux où il est plus difficile de bouger de par leur taille ou la présence d'autres pêcheurs. Si le capot s'annonce, changez de lieu de pêche reste la meilleure solution.

La logistique que réclame une installation pour bivouaquer au bord de l'eau est relativement importante. C'est le principal obstacle qui freine le pêcheur à changer de poste. Savoir optimiser sa logisitique, c'est ne pas se freiner à bouger. Dans l'absolu, un déménagement doit pouvoir s'opérer en une demi-heure. Par exemple, le fait d'utiliser un parapluie-tente est déjà bien moins contraignant qu'un bivvy classique. Moins vous aurez d'affaires, plus vous les aurez ranger au fur et à mesure de votre pêche, plus vite vous pourrez le faire. En session longue, et donc avec de grands volumes d'affaires, une heure doit être un maximum.

Certaines eaux se prêtent plus que d'autres à la mobilité. C'est le cas des lacs et lacs de barrage, des fleuves, des rivières et des canaux. Sur ces genres d'eau, des pêches intinérantes de 24h sont très souvent porteuses de bons résultats. Certains pratiquent désormais depuis un bateau. La mobilité extrême alliée au fait de pouvoir pêcher directement sur le poisson sans problèmes de distances ou de courant, apportent d'énormes avantages. Encore faut-il avoir un bateau adapté et supporter de rester sur une surface réduite durant de longues périodes. En tout cas, cela reste à notre avis l'arme ultime pour réussir en grandes eaux.

Gagner en mobilité permet de rectifier une erreur de localisation, de suivre le poisson ou encore de changer de postes dès qu'il s'use. On a tout intérêt à être prêt à déménager à tout instant, même lorsque la sortie de pêche s'approche de sa fin...

Mieux vaut pêcher 2h sur le bon poste que 24h sur un mauvais!

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