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Pêcher un fleuve

La pêche de la carpe en fleuve mériterait un livre entier tant des choses sont à dire et à surtout à vivre. En effet, rien n'est plus instable que l'eau d'un fleuve et ce n'est qu'en pêchant de multiples situations hydrauliques qu'on peut progresser. Comme pour la rivière, c'est essentiellement son débit et son niveau qui vont conditionner le positionnement des carpes. Par contre, ces mouvements sont décuplés à la fois en puissance et sur une immense surface, surtout sur les fleuves équipés de nombreux barrages. Localiser des carpes sur des biefs de plusieurs kilomètres de longueur et un lit de plusieurs centaines de mètre de large est parfois mission impossible. Si on peut parfaitement réussir une pêche en fleuve dès le premier coup, il est autrement plus ardu de réussir toute une saison. Après avoir pratiqué plus qu'assidument pendant près de 20 ans le Rhône (peut être l'un des plus difficile de France), nous n'avons toujours pas trouvé toutes les clés de la réussite. Toutefois nous pouvons aujourd'hui approcher le grand fleuve sans crainte majeure. Nous allons ici donner les clés principales qui vous permettront d'ouvrir quelques portes de tous les fleuves et pouvoir vivre quelques unes des pêches les plus passionnantes qui soient...

 

 

 

Pour vous aider à gèrer vos pêches en fonction des débits, consultez ce site:

www.vigicrues.ecologie.gouv.fr

 

Trois fleuves en un

Au préalable, on distinguera en réalité plusieurs fleuves réunis en un seul: le grand fleuve, les barrages, les vieux bras

- Le grand fleuve :

Tout d'abord, le grand fleuve. C'est là le plus difficile puisque c'est le plus grand en largeur et en longueur. Entre deux systèmes de barrage (retenues, écluses, canaux) le fleuve peut être soit canalisé, soit entre berges naturelles, soit moitié de l'un et de l'autre.En grand fleuve, on distingue trois parties essentielles la bordure, le ou les plateaux intermédiaires et le lit.

Parlons d'abord des bordures auxquelles il convient de s'intéresser en premier lieu. A la différence des rivières, les bordures des grands fleuves sont majoritairement en forte pente et peuvent donc être visitées par les carpes en toute circonstance. Si les bordures des parties canalisées peuvent paraître monotones. Il est pourtant des déformations (souvent dues aux travaux d'origine de la canalisation) qui peuvent changer toute une pêche. Nombre d'entre elles ne peuvent être trouvées qu'à l'aide d'un échosondeur en bateau. Rechercher ces changements de topographies est une priorité absolue quand on débarque sur un secteur inconnu. Cela n'a rien de difficile puisqu'il suffit de voguer le long de la berge dans les 20 premiers mètres. Si une embarcation motorisée est plus adaptée sur les grandes longueurs. Une petite barque et une paire de rames feront l'affaire en prenant soin de faire attention aux gros bateaux qui créent des vagues parfois supérieures au mètre !

Classiquement, un léger plateau de faible profondeur se situe en extrême bordure (2 à 5m de large). Cette frange peut être donner de véritables hot-spots sur des parties constituées de caillous, sable ou graviers, ce sera moins vrai sur celles envasées. Parfois intégralement recouvertes d'herbiers, il est très intéressant d'y trouver des trouées dans lesquelles des carpes passent forcément glaner quelques crevettes, gammares ou écrevisses peu méfiantes. Une pêche au spot est la meilleure arme pour en profiter. Puis vient une pente plus ou moins verticale qui est visitée une ou plusieurs fois sur 24h. Les fonds y passent de 2 à 7/9m et il convient d'exploiter plusieurs profondeurs pour trouver les carpes. Nous avons déjà vécu des pêches où dans ces pentes, seule une profondeur était productive ! Sur ces pêches de bordure, évitez les amorçages massifs qui ne font que retarder les touches. Hors situation particulière (1 ou 2 fois par an...), les carpes n'y stationnent pas et quand elles arrivent, elles doivent trouver sur leur chemin quelques appâts d'amorçage juste suffisant pour les exiter et ingérer rapidement l'esche. N'hésitez pas à laisser traîner quelques appâts en aval à cet effet. On peut préamorcer ces postes en placant son amorçage tout en longueur. 200 à 300m ne doivent pas vous faire peur, les carpes font de longues tirées sur ces secteurs de grand fleuve. Le but ne sera pas de les arrêter (impossible dans 99% des cas) mais de les habituer à trouver quelques nouvelles pitances sur une zone déjà très nourrissière. Ecartez également sur la longueur vos lignes de façon à exploiter une bonne partie du linéaire amorcé. Trop rapprochées, des lignes, et nous l'espérons des départs, peuvent vite mettre en alerte des carpes souvent groupées en bancs de queqlues individus. Utilisez des piquets relais le long des berges encombrées. Ils sont très efficaces à partir du moment où on rejoint rapidement le point de relais. Un léger ferrage assurera au mieux le piquage définitif des carpes. Quand tout va bien, la frange de bordure et la pente permettent de faire de belles pêches sans grande difficulté. Seulement en fleuve, les "tout va bien" sont moins nombreux que les "tout ne va pas si bien"... Et je ne parle pas des "tout va mal" que nous aborderons plus loin.

Parlons maintenant des plateaux intérmédiaires. Ils peuvent être de vraies plaies sur certains secteurs. D'abord ils peuvent être infestés d'obstacles tankant les lignes au moindre mouvement d'eau. Ensuite les carpes peuvent y circuler sur toute sa largeur, et il est difficile de déterminer les distances de passages récurrents. Enfin ils peuvent être très large (parfois 50m) et faire tenir une ligne à son extrêmité ou derrière tient du miracle en débit soutenu... Les plateaux sont souvent bons en première partie de saison, moins en fin d'année. Il existe même certains secteurs où le fleuve a été creusé en escalier avec 2, voir 3 plateaux intermédiaires ! Mieux vaut éviter ces configurations à moins d'y voir des carpes se manifester très régulièrement. Les plateaux se prêtent bien aux amorçages plus conséquents. les carpes peuvent s'y maintenir un certain temps et grâce à un amorçage quantitatif, encore plus longtemps. Cela les fera chercher, dépenser de l'énergie et attirer d'autres carpes.

Enfin abordons le lit et ses abords directs. Dans certains cas comme une berge d'origine naturelle, des postes donnent directement sur le lit est sans plateaux intermédiaires. Ils sont excellent en été et en fin de saison, ces sont souvent des postes à gros poissons. Pêcher les en spot du bord jusqu'au pied du fond du lit, même dans 13/14m d'eau. On y évitera les amorçages lourds sauf si on veut s'amuser sur les silures... Sur les berges canalisées, cette configuration est plutôt rare , sauf dans des virages marqués. Dans 75% des cas, le lit du grand fleuve se situe au delà de marches ou plateaux intermédiaires. Qui dit intermédiaire, dit distance et obstacles entre la canne et le montage. Hors il est des périodes où les carpes s'y tiennent volontiers. Faire pêcher des lignes dans le lit ou le dernier cassant par courant soutenu est très difficile, mais pourtant nécessaire quand la pêche est difficile en bordure. Ne pas les tenter peut vous faire passer à côté de belles pêches. Adaptez alors vos montages. Tête de ligne de 20m en 70°, plombée de 300g, base de ligne allongée nous semblent être déjà de bonnes armes en pareille circonstance. En général, le lit principal, là où circulent les bateaux, a été creusé à une profondeur située entre 9 et 15m. Plus le lit sera large, plus les carpes seront difficiles à capter. En fonction des saisons et des conditions, elles peuvent évoluer dedans et entre plusieurs couches d'eau. C'est notament le cas en hiver et en été à cause d'une certaine stabilité thermique et de courant par grands fonds. Un préamorçage correct est conseillé pour intéresser des carpes qui, si elles s'y trouvent, ne sont pas forcément enclin à véritablement s'y nourrir. Pour des raisons pratiques, privilégiez les bouillettes de bon diamètre. Elles se propulsent bien et coulent plus vite en grande profondeur. Ne craignez pas de placer des montages au delà de 12m, les carpes fréquentent très souvent ses profondeurs...

- Les barrages:

Les barrages fluviaux sont pour la plupart composés de 3 parties plus ou moins dissociées:

. la partie amont: partie terminale du grand fleuve subissant fortement l'impact hydraulique du barrage et de l'écluse,

. le bras d'amenée au barrage: partie amont directe de l'édifice du barrage

. le canal d'entrée de l'écluse: partie amont avant l'écluse, il peut être court ou bien long.

Les installations de barrage créent de grands mouvements d'eau autour d'elles. Les carpes réagissent à ces mouvements tout en se tenant plus ou moins dans tout ou partie de chacune des 3 zones. Des approches spécifiques peuvent y permettre de très belles pêches. Nous vous renvoyons à cet article complet: "Les barrages du Rhône".

 

 

- Les vieux bras:

Ces parties sont les moins aménagées des fleuves. On y retrouve des topographies très similaires aux rivières de gros gabarit avec des biefs séparés par des radiers. On peut y pratiquer les mêmes approches. La véritable différence provient des mouvements de barrage en amont qui peuvent changer le placement des carpes plus fréquemment. Il faudra donc en tenir compte en certaines périodes arrosées pour se poster. Non seulement, c'est une question de sécurité (interdiction absolue de se poster sur un ilôt...), mais aussi pour pouvoir pêcher en fonction du courant et du niveau. Un poste donnant sur le lit et en même temps sur une partie abritée est très intéressant. En étiage, le lit donnera des carpes régulièrement, alors que lors des montées d'eau, même faibles, l'abri est souvent visité dans les premières moments. Nous avons même vu des plages abritées de très faible profondeur vide de toute carpe, se transformer immédiatement en zones très productrices avec un à deux mètres d'eau en plus. Les vieux bras offrent des fonds très chaotiques, parsemés de fosses, de haut-fonds, de digues et d'épis rocheux. la pêche peut y être très technique. Mieux vaut effectuer plusieurs repérages en différents niveaux, avant de s'y investir pleinement. Comme les rivières, ils sont pleins de surprises. L'eau y est souvent de meilleure qualité que dans le grand fleuve et la nourriture naturelle diversifiée et en fort volume. Du fait du changement de position rapide des carpes, les pêches sur amorçage léger de la veille donnent les meilleurs résultats, surtout quand on sait les anticiper... Il faut noter aussi que la fin de ces bras sont parfois intéressant à pêcher en cas de crue. Bien des carpes y remontent du grand fleuve avec un niveau d'eau supplémentaire !

Pêcher le fleuve après observation et avec réflexion

Les fleuves ne s'abordent pas à la légère. Même un pêche rapide se doit d'être réfléchie. La taille du cours d'eau n'autorise pas d'arriver en son bord et d'y pêcher devant soit dans avoir observé au moins les mouvements des centaines de m3 qui passe chaque seçonde. Cela signifie qu'avant même de chercher à localiser des carpes, il convient de prospecter le secteur visé (évitez d'en courrir plusieurs inconnus à la fois) pour voir comment sont les formes et compositions des berges, leurs accessibilités, les profondeurs, les variations de largeur, les virages et courbes, l'impact du courant et des bateaux qui y naviquent...etc Bref il faut tout faire pour comprendre son fonctionnement. Pour exemple, un irrisation particulière est souvent signe d'une variation de fonds ou d'un obstacle immergé et cela peut générer un bon poste à carpes à proximité. Une fois l'environnement étudié, c'est le moment de repérer de l'activité de carpes. Le mieux est de se promener au lever des jours de beau temps. Si il n'y pas de vent, il est impossible ou presque de ne pas voir s'animer en surface quelques carpes. Au pire, l'activité des blancs vous orientera vers une zone particulière. Nous vous conseillons si cela est possible d'effectuer 2 ou 3 pêches rapides sur ce secteur en différents points déjà repérés, toujours tôt le matin. Cela peut se faire en semaine à la belle saison: 1 ou 2h de pêche à 2 cannes avant le travail est jouable si on habite non loin d'un fleuve. Cette démarche vous permettra d'évaluer sérieusement (quelques heures d'observations fixes donnent énormément d'infos) le potentiel autour de vous et même Le poste du moment en ces conditions. C'est seulement une fois ces démarches effectuées, qu'on peut sérieusement commençé des préamorçages si on veut développer sa pêche.

Quand on va pêcher quelques jours sur un secteur fluvial lointain pour la première fois, il faudra aussi effectuer cette démarche mais en un laps de temps très court. N'hésitez pas à bouger tous les jours si vous ne trouvez pas les bons postes.

Faire une saison en fleuve, c'est aussi ne pas perdre de temps sur des zones ou postes mal estimés. On peut se tromper, mais pas trop longtemps. Parfois malgré des signes flagrant de carpes, on ne réussit pas à les capter, les intéresser. Il se peut que ce ne soit pas le bon moment pour tel poste, voir tel secteur. Mieux vaut ne pas insister et y revenir plus tard, ou plus tôt la saison prochaine. En effet, il est des zones d'apparence excellente, mais qui sont plus dédiées à des pêches de début de saison que d'automne. Localisez et diagnostiquez chacune des zones que vous avez sélectionné de façon à les pêcher au bon moment. Une saison fluviale passe plus vite qu'en eau close puisque les crues peuvent empêcher de pêcher de nombreux postes et secteurs de longs moments...

Trouvez les trajets des carpes

Les carpes de fleuve sont en perpétuel mouvement tout comme leur habitat. Plusieurs mouvements sont à distinguer: les migrations de saison, de long terme, les mouvements en fonction du débit, et enfin leurs mouvements naturels quotidiens. Les 3 premiers permettent de localiser des carpes sur un secteur à un moment donné. La compréhension des derniers peuvent changer une pêche "normale" en une pêche d'anthologie. On distingue deux grands types de zones dans le comportement des carpes: les zones d'alimentation et les zones de tenue. Bien que l'une peut être en même temps l'autre (assez rare en grandes eaux), les carpes font régulièrement des trajets entre ces deux zones. Ces trajets sont dans la plupart des cas quotidiens. En fleuve, les zones de tenue sont souvent proches du lit, les zones d'alimentation proche du bord, avec en intermédiaire plateaux et cassures évoquées plus haut. Regroupées en de nombreux sujets sur les zones de tenue, les bancs ou groupes ont tendance à se disperser au fur et à mesure de leur mouvement. L'idéal est donc de trouver un poste au plus près des ces zones de tenue, si possible sur un endroit marqué topographiquement. C'est ce que nous appelons une porte d'entrée. Pour trouver ces postes, il faut donc détecter au préalable les zones de tenue du moment. Elles se traduisent souvent par des montées régulières (mais pas forcément nombreuses et spectaculaires) en un même endroit. Le trajet effectué sera ponctué de haltes d'alimentation plus ou moins marquées en plusieurs points et se terminera forcément à un autre endroit, ce sera alors la porte de sortie. Rares sont les sorties qui permettent de grosses pêches, les carpes étant en fin de cycle alimentaire et parfois bien repues... Par contre, nous avons plusieurs fois toucher quelques gros poissons sur des portes de sorties, peut être parce que les plus petites sont moins actives alors. Ce mouvement s'effectue la plupart du temps de l'aval vers l'amont, bien que l'inverse existe aussi et est plus compliqué à appréhender. Evaluer ces trajets sont à notre avis un point essentiel à appliquer toute l'année quand le fleuve n'est pas en crue.

Pêcher le fleuve quand tout va mal

Les "tout va mal" peuvent être de deux ordres: soit le fleuve est impêchable à cause d'une crue, soit les carpes ne s'intéressent pas à nos appâts.

- Les crues:

Nous sommes convaincus que les crues n'empêchent pas du tout les carpes de s'alimenter. D'abord parce le courant renforcé les oblige à plus de dépenses d'énergies, ensuite parce que le tumulte des eaux les force à changer de position plus que par faible débit. Ces phénomènes incitent donc naturellement les carpes à se nourrir plus pour compenser leurs pertes, surtout en eaux froides. Cela est d'autant plus vrai sur les plus gros sujets. Cette théorie se vérifie tous les ans avec la prise de la plupart des plus gros fish sur mars/avril... Force est de constater que non seulement de nombreux postes, voir secteurs entiers sont excessivement difficile à pêcher, mais qu'en plus très peu de pêcheurs tentent les gros coups de crue. Selon nos expériences, tout amorti, tout retour de courant et toute limite de partie protégée doivent être testée. Le fait est qu'il faut garder ses lignes pêchantes et donc les relever très souvent pour dégager les déchêts divers qui s'enroulent sur les banières et nos montages. L'amorçage sera réduit à son minimum, non pas parce que les carpes n'auraient pas faim (comme expliqué au dessus), mais parce que l'autre défaut majeur des crues est d'apporter des sources de nourriture phénoménales au sein des fleuves. Dynamisez vos esches et rappelez très légèrement de temps en temps sur des spots précis. Rien ne sert d'étaler quoi que ce soit en ces circonstances. Sachez que les crues d'hiver et printanières sont bien moins nourrissières que celles de d'automne...

- Quand les carpes ne s'intéressent pas à nos appâts :

Ces dernières années ont vu la pêche de la carpe se durcir dans tout types d'eau. Les fleuves n'ont pas échappé à ce phénomène. La cause principale (hors plan d'eau de plus en plus surpêché) évoquée par la plupart des vrais spécialistes est le volume de nourriture naturelle qui a énormément augmenté depuis les années 2003/2005. En fleuve, cela a encore été plus flagrant, il suffisait d'écarter les herbiers en faible profondeur pour trouver des milliers d'escargots et de gammares. Nous avons aussi constaté des éclosions violentes mais aussi précoces et tardives en saison. Non seulement, cela signifie qu'une manne incommensurable de larves vit dans l'eau mais qu'en plus une partie y retourne après mort. Bien que ces phénomènes puissent être liés à un élèvement de la température moyenne des eaux dû au réchauffement climatique, nous préférons penser que cela n'est que cyclique. D'ailleurs l'hiver précoce et vif de 2010 pourrait bien annoncé la fin d'un cycle.

Pour tirer son épingle du jeu lors de ces situations, la seule véritable solution reste de coller aux poissons trouvés et de leur proposer immédiatement un appât qualitatif avec une extrême parcimonie: très peu, au bon moment et précis. Ne faites donc pas de préamorçage quand cela se produit. Utilisez de petites esches comme des bouillettes de 14 à 20mm ou des graines comme le maïs en très faible quantité. N'hésitez pas à diminuer la taille de vos hameçons, un n°8 et une graine ou une bouillette de 14mm sont les armes ultimes des situations extrêmes.

Voilà donc quelques pistes qui vous permettront de bien démarrer en fleuve. Toutes n'ont pas été évoquée ou développée, mais cela suffira déjà pour faire quelques belles pêches. Pour faire une saison complète en feluven, fixez vous des objectifs sur toute la longueur de la saison.

Pour terminer et bien faire comprendre quelles difficultés la pêche de la carpe en fleuve peut générer: sachez qu'en près de 20 ans de pêche, nous n'avons pas souvenir d'avoir vécu deux fois les mêmes pêches. Il faudra donc plus qu'ailleurs toujours vous adapter et sans cesse varier quelque peu vos approches suivant ce que vous voyez ou vivez en situation de pêche. C'est pour cela que les fleuves sont magiques

 

Retrouvez des photos de fleuves ici.

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