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Quels appâts utilisés pour prendre des carpes ?

Avant d'aborder ce thème si sensible et discuté des appâts, il est important de qualifier la notion de bon et mauvais appât à carpe... Force est de constater que la carpe est un poisson extrêmement curieux et que n'importe quel appât peut en capturer une à un moment donné. La différence entre un bon et un mauvais appât se joue donc sur le résultat final d'un pêche, d'une session, voir d'une saison. On pourrait opposer mille facteurs qualifiant le bon du mauvais. Pour notre part, cette qualification se résumerait à cela dans l'absolu: Un mauvais appât vous permettra de toucher peut être 5 carpes sur un bon poste, un bon appât vous en fera prendre 10, peut être beaucoup plus dans le même temps...

Sur le terrain, tant d'appâts peuvent effectivement prendre des carpes. Leur efficacité réelle dépendra avant tout de votre objectif de capture, de la façon dont vous les utiliserez, et du type de population que vous visez. La façon d'amorcer un appât pourra varier en volume, en superficie et en ryhtme. Ces trois paramètres dépendront de l'approche choisie. La façon de l'escher peut aussi avoir une incidence sur le résultat. Mieux vaut escher de petites bouchées lors de pêches rapides ou de rendements. A l'inverse, une grande taille de l'esche n'est pas forcément sélective, c'est bien plus l'approche choisie qui déterminera le nombre de départs et la moyenne de poids. Tous les types d'appâts peuvent être utilisés pour n'importe quelle approche, sauf que certains sont mieux adaptés. L'efficacité de vos appâts tiendra à deux paramètres essentiels: leur rapidité d'acceptation (attractivité) et la confiance que vous leur accordez ! Nous avons axé toute la gamme The ONE BAITS pour que ces deux choses soient possibles. Voici en complément, les appâts que nous avons utilisé ces 20 dernières années et leurs principales caractéristiques.

Les bouillettes et dérivés

La bouillette a été créée dans les années 80 en Angleterre. Notons que la création de cet appât coïncide avec l'invention du cheveu, nécessaire à son emploi en eschage. L'assemblage de diverses farines et d'additifs en poudre ou liquide d'origine végétale et animale ont permis d'obtenir des appâts aux apports nutritifs plus complet qu'une particule d'origine naturelle. Si la bouillette a permis rapidement d'obtenir d'autres résultats qu'auparavant, c'est aussi grâce à la façon d'utiliser et d'escher l'appât !

D'abord, la notion de quantité et de précision ont permis d'adapter l'appât de façon très précise à la situation de pêche. En effet, sa forme ronde et la possibilité de l'envoyer du bord grâce à un tube lance-bouillette permettent de la placer du bord à un endroit et dans un nombre précis. Des distances et des spots jusque là jamais pêchés ont ouvert une autre voie à la réussite d'une pêche. Ensuite le fait de l'escher sans la piquer sur un hameçon grâce au stratagème du cheveu a décuplé les chances de piquer les poissons correctement. Le nombre de captures s'est brusquement élevé.

 

Avec l'avênement de la bouillette, l'appât à structure et effet modulable a pris son envol. On peut à la fois faire varier sa composition, sa taille, sa densité, sa couleur et y adjoindre des éléments supplémentaires tels que liquides et pâtes ajoutant à son attractivité. Bref en pouvant modifier son appât sous toutes les formes, en mesurant sa quantité et son placement très précisément, on peut obtenir non pas l'appât ultime mais adapté à de nombreuses approches, et ce, en toutes conditions ou presque.

Reste que la qualification de bon appât peut être subjective en rapport à son usage. En effet, si une composition faites de semoule de blé et de maïs, un arôme et un colorant alimentaire peut parfaitement faire une carpe. Il n'en sera pas forcément de même dans le temps et dans toutes les eaux... D'ailleurs, la notion de bonne bouillette ne se prouve pas sur quelques pêches, mais dans le temps, en des lieux et conditions extrêmement diverses. Elle ne se prouve encore moins par la capture d'un gros specimen, en eau publique comme en eau privée, c'est dramatique de croire cela ! S'il y a forcément de bonnes bouillettes, il y en a assurément de bien moins bonnes sur le marché. Ce qui est le plus frappant c'est le nombre de parfum ou d'arômes qu'on peut trouver. Certains fonctionnent aussi bien que d'autres, beaucoup n'ont d'utilité que de flatter le nez du pêcheur... Un arôme est loin d'être le premier facteur qui fait une bonne bouillette, d'autant que certains ne sont que le reflet d'une odeur et ont un goût détestable. Les carpes n'ont pas le même système d'odorat qu'un humain et sont encore moins capable d'associer une odeur à une image du produit imité... De même, on peut voir ci et là des bouillettes annoncées comme très proche de la nourriture naturelle... Comment peux-t'on faire croire qu'une boulette de farines et quelques additifs puisse ressembler nutritivement parlant à un véritable coquillage, une larve ou encore une écrevisse ? Une bouillette ne sera jamais qu'une nourriture supplétive (un plus) aux besoins des carpes. C'est sur cette notion de supplétif que se joue le niveau de qualité d'une bouillette. Plus et mieux elle apportera un apport au bien-être des carpes, plus vite elle sera acceptée et redemandée. Le coeur de l'efficacité se jouera donc sur les valeurs nutritionnelles de sa base. Les additifs sucrées, salés et vitaminiques pourront accélérer ou amplifier la prise de l'appât par les carpes. A moyen ou long terme, il faudra enfin que la bouillette soit digérée au mieux par les carpes, d'où la nécessité d'utiliser des farines facilement assimilables et d'obtenir une structure facilitant le transit.

Une bonne bouillette se définit à plusieurs niveaux qu'on peut résumer par le mécanisme suivant:

effets	fonctions et éléments nécessaires
attirer la carpe jusqu'à la faire goûter cet appât	structure permettant facilement l'échange de molécules avec l'eau pour transmettre des signaux olfacto-gustatifs attractifs
avoir un mélange goût/odeur agréable	composition alliant farines fraîches et additifs non saturés donnant goût et odeur
apporter du bien être qui lui fera en prendre d'autres	apport nutritionel agréable, équilibré et supplétif à la nourriture naturelle
avoir une digestibilité la plus rapide et aisée	structure et consistance la plus facilement assimilable et déjectable.

Une bouillette qui respecte ce shéma fonctionne partout et tout le temps, les meilleures sont celles qui le font de la façon la plus instantannée dans toutes les conditions. Les résultats obtenus ensuite dépendront de la façon et de la quantité utilisée.

Les produit dérivés de la bouillette tels que les pop-up, les liquides et diverses pâtes ne seront là que pour aider à localiser et accélérer la prise de l'esche par la carpe. Les produits tels que les pellets et amorces accélèreront et porteront plus loin la diffusion des messages d'attraction. Ils permettront aussi de créer des zones d'activité sur toute la masse piscicole sans risque de gaver les carpes.

Dans la partie The ONEBAITS de ce site, vous trouverez des bouillettes et leurs dérivés mis au point sur ces réflexions, testées durant plus de 6 ans sur de nombreux terrains, des conditions les plus favorables aux plus extrêmes. Les échecs (capot de 24h) ne représentent pas plus de 1% de nos sorties de pêche. Au fur et à mesure de ces tests, nous avons apprécié également combien la confiance en ses appâts est un facteur psychologique primordial pour se concentrer sur les paramètres essentiels à la réussite de ses pêches.

Les pellets

Des tas de marque distribuent des pellets plus ou moins qualitatifs. Ceux en provenance de pisciculture sont fait pour nourrir du poisson d'élevage et nous ne voyons pas l'intérêt de les utiliser à moins d'escher avec. Nous n'amorçons en tout cas pas pour nourrir les carpes et les détourner de nos esches...

Pour nous un pellet n'est qu'un "appelant" à consommer des bouillettes, un excitant à papilles. Rares sont les marques qui proposent des pellets de même composition que leurs billes et qui résistent suffisamment longtemps pour faire effet. Nous avons donc créé les Dumbbells qui offrent la même saveur que les bouillettes The ONE et qui peuvent résister au moins 6 heures dans l'eau. On peut d'ailleurs les escher directement pour les pêches rapides ou des pêches plus longues en prenant soin de les mettre sous filet.

Les graines

Avant l'apparition de la bouillette, seules certaines graines étaient utilisées comme appât à carpe. Si leur eschage avait été fait à l'aide d'un cheveu, les résultats de l'époque aurait été très proche de ceux d'aujourd'hui. Les graines présentent une qualité supérieure aux bouillettes. Bien qu'elles ne soient pas non plus issues du milieu aquatique, elles sont 100% naturelles. Leur taille réduite et leur nombre (effet particule) leur permet de se rapprocher au plus près de bien des nourritures naturelles d'une majorité de carpes dans toutes les eaux, et notamment celles vierges de toute pêche...

Le défaut majeur de toutes les graines est d'être volatil tant dans leur volume d'utilisation que dans leur précision d'amorçage. Avoir la main lourde et trop large avec des graines peut anéantir une pêche quand il y a peu de carpes ou bien lorsqu'elles ne sont pas en phase forte d'alimentation. Contrairement aux bouillettes (les bonnes...), leur biodégradabilité est très longue, elles peuvent ainsi rester des jours avant d'être absorbées par la biomasse si aucun cyprin ne vient sur la zone amorcée !

- Le maïs:

Une esche universelle qui fonctionne absolument partout, et on en trouve de partout! C'est l'appât à utiliser quant on ne connait ni la population de carpes ni son importance en nombre d'individus. Du Canada au Maroc en passant par tous les types d'eau que nous avons rencontré, le maïs nous a toujours permis de prendre des carpes. C'est l'appât du pionnering avant tout. Malgré son effet peu sélectif, il peut être utilisé de différentes façons pour différents objectifs. Si sa fonction première est de prendre des carpes quelles qu'elles soient, il est possible de prendre de grosses carpes en l'utilisant de façon concentrée même dans des eaux où il y a beaucoup de carpes. Comme avec beaucoup de particules, on peut toucher un specimen si on en étale pas de partout. C'est pourquoi lors de nos pêches, nous utilisons désormais les ReadyCorn qui réduisent fortement ce problème.

C'est bien cuit qu'il devient redoutable d'efficacité (eau à moins de15°c) , mais en trempage seul (24h minimum), il gagne en sélectivité (eau chaude supérieure à 15°c) . Avec le blé, c'est l'appât le moins cher du marché, de ce fait il est le plus adéquat aux amorçages massifs extrêmes. De moins en moins utilisé ainsi, cela reste une façon de faire des pêches hallucinantes en nombre de départs sur des eaux bien fournies en carpes et en cyprins, et où le silure est absent...

préparation des graines sèches pour préamorçage avec ou sans sucre: trempage 24h, cuisson 20mn puis trempage de nouveau 24h. La fermentation est un plus pour une utilisation en eau froide. En eau chaude, un trempage de 48h (au soleil, le top) est bien suffisant.

- la noix tigrée:

La tubercule du Souchet est originaire d'Afrique, elle a été introduite en Europe et notamment en Espagne qui est devenu le premier producteur d'Europe, voir le seul. C'est ce qui explique d'ailleurs son prix très élevé sur le marché. Son odeur, son goût, son taux de sucre et sa résistance en font la graine la plus attractive et sélective. En eau vierge, il gagne à être coupé à 50% avec du maïs en début de pêche, mais il convient très vite de passer à 100%. Pour avoir fait de nombreux tests en fleuve, nous avons noté que la moyenne de poids montait de plus de 2 kg quand il était utilisé pur... La noix tigrée devient une esche dont la sélectivité se rapproche de celle des bouillettes quand il est utilisé de la même manière, c'est à dire avec parcimonie et précision. Toutefois l'amorçage massif pur et large nous a permis il y a quelques années de faire une des plus grosses pêches fluviales de notre vie avec plus de 150 départs en 10 jours! Nous en avions passé plus de 100kg sec... Toutefois les conditions parfaites étaient réunies sur ce coup là... La noix tigrée s'accomodent mieux des substrats sablo-caillouteux, c'est à dire dur ! Nous les préparons sous la forme ReadySeed pour mieux les concentrer sur des spots et leur jus très attractif restent ainsi plus longtemps efficace.

préparation des graines sèches pour préamorçage avec du sucre : trempage 48h, cuisson 30mn, puis trempage de nouveau minimum 72h, une semaine, un mois, deux mois...c'est encore mieux. En fermentant, il devient ultra attractif!

- Bird-food et autres petites graines :

Les microparticules sont faites pour attiser l'excitation des cyprins et augmenter la longévité d'un amorçage à la graine. Utilisées pures, elles peuvent détourner les carpes d'une esche conventionnelle. C'est pourquoi, nous avons mis au point les ReadySeed avec le chenevis, l'avoine (ultra top et moins cher) et deux types de Bird-food. En situation de pêche nous utilisons les ReadySeed en eschage sous filet et pouvons placer un amorçage plus précis. Pour l'eschage, vous pouvez adapter la taille du filet à votre convenance, mais une petite "boule" de moins de 20mm fonctionne mieux qu'une grosse. Seul défaut, l'hameçon a tendance à se piquer facilement dans le filet. Mieux vaut donc les monter sur un cheveu rigide pour limiter les risques. La légereté des petites particules est un plus sur fonds mous, mais doit être pris en compte lors des amorçages en eaux courantes.

Les autres particules:

préparation des graines sèches pour préamorçage avec du sucre et du sel: trempage 48/72h jusqu'à germination, puis ébouillantage, puis de noveau trempage avec une autre eau pour rallonger leur conservation.

- la cacahuète:

On trouve l'arachide de partout et sous différentes préparations: crues pêlées ou non, cuites, grillées. Riche en huile, il doit être utilisé avec parcimonie et ne convient pas à des amorçages massifs. Ce n'est de toute façon pas ce qu'on lui demande au regard de son prix et de sa fragilité. Par contre en amorçage léger de zone ou de spot, il attise les papilles de nos chers cyprins, et pour une raison qui nous est inconnue, permet de prendre régulièrement de beaux sujets. Ce n'est pas sa taille et sa résitance qui occasionne ce phénomène, mais certainement sa composition. Si les arachides que l'on trouve chez les détaillants pêche ou les grossistes alimentaires sont efficaces, ils se conservent très mal dans leur jus de cuisson (24h à 48h maxi). Nous avons eu par contre d'excellents résultats avec les "salées" de l'apéritif que l'on trouve dans les grandes surfaces. Il n'est pas plus cher, voir moins, et se conserve à l'infini dans leur paquet sous-side. Le sel qu'on lui a ajouté est très attractif. Seul défaut, il faut le prépercer pour l'eschage sinon il éclate sur l'aiguille.

 

 

préparation des graines crues avec du sel ou du sucre: trempage 24h, cuisson 5mn. N'en faites pas trop à la fois car il faut les utiliser rapidement, les graines rancissent vite.

- la fève et les haricots plats :

Une graine souvent considérée comme ringarde et pourtant utilisée dès les débuts de la pêche de la carpe à la ligne. Ce n'était pas pour rien...

Nous avons eu les meilleurs résultats en l'utilisant pure. Juste ébouillantée, elle peut être sélective rien que par sa taille. Mais si on en mets un peu trop et de partout, les blancs apprennent vite à les décortiquer pour sucer leur "délicieuse" pulpe. Une pêche en spot ou en amorçage peu étalé leur convient mieux, surtout si on a fait un préamorçage de zone... Légère et plate, la fève ou tout autre graine d'haricots plats sont parfaitement adaptées pour les substrats vaseux. A noter que nous aimons bien l'escher verticale avec un petit bout de liège au bout. Ainsi, elle "danse" au moindre mouvement d'eau.

Nous cherchons à proposer ce type de graines en version ReadySeed pour fixer leur jus ultra attractif, mais leur conservation avec des produits naturels est très délicates. A suivre donc...

 

préparation avec du sucre: trempé 12 ou 24h, ébouillanté, puis trempage de nouveau 24h. Attention elle a tendance à se ramollir et "virer" si on la laisse trop longtemps avant utilisation. Préparer les au fur et à mesure de vos besoins.

Le "Frolic"

Plusieurs marques de nourriture pour chiens proposent des croquettes humides. Pour les avoir testé, aucune n'ont le niveau de qualité d'attraction de la célèbre marque et la plupart flotte... Le Frolic est attractif dans toutes les eaux. Souvent trop attractif d'ailleurs dans les eaux chaudes, il est au top en hiver et au printemps. Premier défaut, il ne résiste que 2h dans l'eau en moyenne. Vous pouvez de ce fait l'utiliser en amorçage de spot comme en massif large et relancer très régulièrement. Il disparait très vite car il est mangé par toutes les espèces de poissons.

A utiliser en complément des Dumbbells lors de phases fortes d'activité.

 

 

Les pommes de terre et les carottes

Autrefois on utilisait énormément la pomme de terre comme appâts à carpe. Peu chère, elle pouvait permettre des amorçages à moindre coup et résistait bien au fond de l'eau. Bien que faiblement attractive, elle peut donner de bons résultats à celui qui aura la patience de les découper à des tailles adaptées comme appât. Nous avons testé un autre légume à diverses occasions durant plusieurs saisons: la carotte. Son taux de sucre, sa teneur en vitamines et sa structure craquante apportent une haute valeur attractive à la carotte.

Vous pouvez utiliser la carotte partout, et dans les eaux où la pression de pêche est forte, elles vous démarqueront de tous vos concurrents...Notez que sa faible densité l'accomodent parfaitement sur fonds mous. Pour la même raison, veillez à amorcer un peu plus en amont en eaux courantes où elles focntionnent très bien aussi.

 

Autres appâts

Il existe une multitude d'appâts possible. Du gland au fruit rouge, de la moule en bocal au raisin sec, tout se qui se mange par des animaux ou des hommes peut être utilisé comme appâts à carpes. Toutefois, beaucoup d'entre eux montrent divers problèmes à leur usage: prix, taille, conservation, rareté, etc...

On peut aussi pêcher avec de la nourriture naturelle récoltée dans l'eau que l'on pêche. Bien que peu évidente à mettre en oeuvre, corbicules, anodontes, moules dreissène et autres écrevisses se prêtent à l'eschage. Bien que déjà testé, la démonstration d'efficacité n'est vraiment été faite. Il est évident que cela fonctionne mais encore faut-il en ramasser un certain volume et l'utiliser régulièrement pour démontrer une efficacité supérieure à des appâts exogènes ! Peut être que ce type d'appâts pourraient décider une carpe réputée imprenable, personne à notre connaissance ne l'a encore prouvé...

Si on veut pêcher naturel, mieux vaut s'orienter sur les vers de terre. Les plus gros à "tête noire", nous rappellent combien ils étaient efficaces dans notre enfance. Leur défaut majeur est d'être attractif sur la plupart des gros poissons, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils sont interdit d'usage en pêche de nuit la plupart du temps. Impossible à utiliser en amorçage, ils peuvent donner de très bons résultats en pêche rapide ou mobile (stalking), sur des eaux dont les berges sont terreuses ou en rivière.

Il y aussi les asticots qui eux peuvent faire l'objet d'un amorçage. Des achats en gros voume doivent être négociable, mais il ne faudra pas le faire trop longtemps avant la pêche sous peine de devoir pêcher à la mouche "massive"... Cet appât est d'une attractivité absolument titanesque puisqu'il est quais identique à certaines nourritures naturelles (larves) et en plus bouge au bour d'un hameçon. Nous n'avons pas eu l'occasion de tester une approche à l'asticot. Mais c'est quelque chose que nous aimerions essayer.

Les questions de circonstances, de conditions d'eau et de pêche, de l'objectif fixé, des moyens dont vous disposez viennent en premier conditionner le choix de l'appât. A chacun de voir si il veut tester autre chose que les grands classiques listés ci-dessus.

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