Accueil The ONE Mag' The ONE Articles la pêche Bin El Ouidane Perle du Maroc Bin El Ouidane Perle du Maroc Si le royaume du Maroc possède déjà une solide réputation pour ses gros black-bass et ses truites sauvages des oueds perdus, il est à ce jour inconnu de la scène carpiste internationale. Et pourtant… Bienvenu sur l'un de ses nombreux lacs de barrage : le lac de Bin El Ouidane, un lac de 3700 hectares, qui héberge une population de carpes certainement unique au monde ! Depuis les années 1920, le Maroc avec l'aide technique française a mis en œuvre un programme de construction de barrages pour l'essentiel sur la partie nord de son vaste territoire afin de créer des réserves d'eau suffisante à la population et son agriculture. Aujourd'hui il existe de nombreux lacs de retenue allant de quelques acres à plus de 10 000 hectares ! Si quelques uns ont dès leur mise en eau, reçu un empoissonnement en carpes, certains n'en ont jamais vu la moindre écaille. Cependant quelques lacs ont connu cette bénédiction ces 20 dernières années. Dans beaucoup de ces eaux, les populations se sont multipliées, aidées par des conditions climatiques extrêmement favorable…Parfois trop favorable, elles ont subi des formes de nanisme, et dépasser les 10 kg est vraiment un exploit. Après avoir effectué de nombreuses recherches depuis début 2006, pour retrouver la trace de notre cyprin, j'avais sélectionné quelques uns d'entre eux en fonction de paramètres les plus favorables au développement des carpes en terme pondéral : climat, températures, environnement, biotope et profondeur. Seul 5 d'entre eux présentaient des caractéristiques intéressantes dont Bin El Ouidane. Bien sûr tout cela n'était que supputations et il fallait que je parte vérifier sur place. Début mai, je devais donc partir deux semaines en tester 3 en particulier. Malheureusement, les contacts sur place étant difficile à établir à distance m'ont incité à attendre quelques mois. Même les sociétés locales spécialisées tourisme pêche ne connaissant pas la pêche moderne de la carpe ne comprenaient rien à mes attentes. C'est alors qu'au hasard d'un forum spécialisé, je fis la rencontre d'un français résidant depuis 4 ans et carpiste de son état. Dans les dix minutes je lui fis parvenir un premier mail qui s'enchaîna sur beaucoup d'autres menant à l'organisation d'une session début décembre sur un grand lac que je n'avais pas retenu au départ d'ailleurs. Clément, mon contact avait plusieurs fois pêché cette eau remplie uniquement de miroirs avec succès (plus de 40 runs par jour), mais n'avait jamais dépassé les 12kg. Pourtant il entendait régulièrement sauté des « vaches » loin dans la nuit. Cà aurait été un bon début quoi qu'il arrive. Quelques semaines avant le départ, nous avons eu tout deux, presque en même temps, vent d'un autre lac abritant des fishs d'un tout autre gabarit. La différence entre lui et moi était que lui avait le nom de ce lac providentiel, pas moi… Après une première pêche fin septembre et un très bon score, il m'annonce le nom de l'endroit : Bin El Ouidane. Evidemment me dis-je alors ! Tout de suite il m'annonce qu'il va déménager et s'installer très près de ce paradis. Notre session commune se passera donc là-bas. Voici donc en exclusivité pour les lecteurs de Carpe Magazine, le récit de notre session qui établit les prémices de ce qui va devenir dans les mois et années à venir LA destination carpe la plus prisée du monde. Direction plein sud Nous sommes enfin début décembre. Je suis dans un état d'excitation proche de mes premières pêches à la carpe il y a déjà…15 ans. Le 3 décembre je monte dans l'avion qui prend la direction de Marrakech au Maroc. Bien que tard en saison, j'ai bon espoir de trouver des conditions climatiques raisonnables dans cette province du royaume. Le voyage est éprouvant, car mis à part une grève je crois que j'ai eu la totale : changement d'avion à Lyon alors que nous avions embarqué pour problème technique (toujours encourageant…), contrôles sévèrement renforcés (bobines de fil refusées en cabine), correspondance extrêmement limite sur Paris, retards, le bagage des moulinets manquant à Marrakech (finalement débarqué dans l'avion suivant, ouf) et pour finir contrôle de mes bagages par la douane royale (que moi, un étui à cannes attire toujours l'œil). Heureusement Clément est bien là et m'accueille chaleureusement. Après quelques courses pour les jours à venir, nous prenons la route du Moyen Atlas, chaîne de montagne qui abrite le « précieux » (attention je ne m'appelle pas « Golum » !). Durant les 2h30 de trajet, nous conversons de tout cela. Internet, c'est bien pratique mais cela ne remplacera jamais un face à face (enfin côte à côte, c'est mieux en voiture). Il me raconte les deux autres sessions qu'il a effectué et m'explique que depuis son installation il est en cours de création de sa société : Maroc Carpe Aventure, qui permettra aux carpistes européens de pêcher d'ici peu le petit bijou. Le véhicule qui nous transporte est flambant neuf et il vient de commander plus de 20 000 € de matériel de bonne facture pour 10 pêcheurs. Quelqu'un qui investit à ce point et si rapidement, c'est, me dis-je alors, que cela doit vraiment en valoir le coût ; nous verrons bien. Notre arrivée sur le lac se fait de nuit par des routes sinueuses parsemées de pierres, de marocains à pied, en vélo, en mulets et d'autres véhicules d'un autre âge appliquant un code de la route très local... Bref tout ce qui fait le charme du Maroc. A vivre absolument ! Au détour d'un virage, j'aperçois enfin l'immense nappe d'eau dans laquelle se réfléchit une magnifique pleine lune. La lumière bleutée laisse entrevoir des îles et d'innombrables pointes semblant déchirer le lac. Cela restera à jamais gravé dans ma mémoire. Nous passerons une première nuit réparatrice chez lui à Ouaouizaht, un village tout proche. Nous passons le vertigineux barrage gardé par des militaires armés jusqu'aux dents. A notre arrivée Samia sa compagne, Ali son ami berbère et quelques amis nous accueillent chaleureusement comme à l'habitude au Maroc. Après de longues conversations, la nuit sera finalement assez courte et c'est dès 9h00 le lendemain que nous prenons les permis nécessaires à mon séjour. Bin El Ouidane, entre l'ocre et le bleu Nous n'avons pas de plans précis pour cette session. C'est pourquoi nous débuterons par une valeur sûre, un poste que Clément a déjà pêché par deux fois avec succès en septembre et en octobre. Le lac n'est qu'à quelques encablures de Ouaouizaht, je découvre très vite le bleu profond du lac dans son écrin minéral aux milles couleurs. La queue du lac se laisse apercevoir en de multiples bras soit enfoncés au travers de falaises rocheuses étincelantes soit s'étirant entre des langues de graviers et de sable aux couleurs d'ocre. La surface lisse de l'eau s'entache de multiples îlots qui sont autant de hot spots. Après quelques kilomètres de routes typiquement marocaines, nous empruntons une piste qui nous mène vers une gigantesque baie de plusieurs centaines d'hectares. C'est là que je prends contact avec le lac pour la première fois en buvant de son eau parfaitement potable. Nous montons le bivouac sur une plage non loin de la pointe ouest séparant la fabuleuse baie d'une autre tout aussi grande. Face à la plage se situe un immense haut fond caillouteux culminant à 1.5m de la surface. Après un rapide sondage, nous plaçons nos batteries de part et d'autre de cet aimant à carpes. Nous exploiterons les profondeurs de 4 à 7 m qui ont déjà réussi à Clément. En soirée, une série de 3 petites communes se laissent piéger sur le flanc gauche que Clément occupe. Ce n'est qu'au lever du jour, qu'une de mes cannes démarre sur le flanc droit pour une commune très haute de 11.5kg. Un premier départ sur une nouvelle eau est toujours un grand moment. Quand c'est à 3000km de chez soit dans la clarté étrange d'une aube marocaine magique, c'est un rêve ! Premiers contacts La première véritable journée de pêche apportera son lot de départs avec à la clef des carpes de taille moyenne uniquement sur le flanc gauche alors que mes cannes ne produiront que le lendemain à 4 h sur la même canne que la veille à plus de 8m de fond. Au petit matin, il est clair qu'il faut que je trouve une solution à l'écart de Clément sur la gauche. Je place deux cannes entre 11 et 13m de fond et une heure après ma première 15+ me gratifie d'un combat génial à vue dans l'eau limpide. Peu après un départ furieux fait fumer l'une des bobines de Clément. La canne qui affiche une courbe impressionnante ne peut empêcher le bloc de passer derrière un repère. Ni une ni deux nous montons dans la barque de 3 m pour nous sortir de cette mauvaise situation. Une fois arrivé sur zone à plus de 100m, la carpe sonde plusieurs fois sous la coque. Après une bataille homérique, j'épuise un poisson massif qui doit friser les 20kg. Une fois revenu au bord le peson affiche 19.8 pour cette commune massive, nous sommes aux anges pour ce 2 ème jour de pêche! L'après-midi, alors qu'aucun vent ne vient troubler le miroir incroyable de l'eau, la température frise les 30°c, pas mal pour un 6 décembre… Nous déroulons une douzaine de carpes oscillant entre 11 et 15kg avec une miroir à l'écaillage magnifique typique de Bin El Ouidane. Le soir venu, nous décidons de tout miser sur le flanc gauche en réamorçant largement la zone à l'aide d'une quinzaine de kilos de maïs. Alors que la nuit ne rapporte qu'un carpeau d'un kilo (l'avenir…), la matinée me permet de faire un doublé de 15+ dont une carpe de l' « espace » mi commune, mi miroir. Une dizaine d'autres communes entre 11 et 15 de forme haute agrémenteront notre dernière matinée sur le poste. En effet, l'activité, n'étant pas fabuleuse tout comme le poids moyen des prises, rien ne laisse augurer de la présence de poissons plus lourds sur la zone. N'étant pas venu ici pour faire du rendement, mais pour découvrir ce lac, nous décidons de nous mettre en quête d'un autre poste où des poissons de bonne taille seraient présents. Le véhicule est rechargé en fin de matinée et nous partons à la recherche d'un accès « carrossable » sur la partie amont du lac. Nous empruntons une piste plus adaptée à un Land Rover qu'à un Berlingo. Après avoir parcouru plusieurs kilomètres et franchît plusieurs fossés limoneux et autres barres rocheuses, nous débouchons au dessus d'une falaise offrant un point de vue imprenable sur la queue de Bin El Ouidane. Des îles, des pointes acérées, des dizaines de criques escarpées, de grandes baies sont à la fois à nos pieds et hors de portée. Nous ne pouvons nous aventurer plus loin au travers des plateaux sauvages sans risque majeur de non retour avec le véhicule chargé à bloc de matériel. Il est clair que Clément va devoir acquérir un moteur thermique pour accéder à cette meilleure partie du lac de plusieurs centaines d'hectares. Quelque peu déçus, nous devons nous résigner à rebrousser chemin. Ce sera pour une autre fois… Un lac, milles possibilités Au vu des profondeurs productives du premier poste (11 à 14m), nous allons chercher une solution proche de la zone du barrage qui accuse 120m de haut…Après avoir aidé des locaux à ressortir leur pick-up d'une mauvaise situation, nous restons coincer sur une piste trop pentu. Après plusieurs essais, nous rejoignons enfin la route. Finalement nous nous faufilons le long de blocs rocheux qui mènent à la dernière plage d'une grande baie avant la zone des grands fonds. En fin d'après-midi, Clément me laisse au pied d'un pan rocheux impressionnant au début de cette plage pour aller effectuer quelques ravitaillements. Pendant son absence, je peigne toute la zone à l'aide de son échosondeur. La plage émergée continue sous l'eau en pente douce pour casser à 100m du bord sur 12m. Ce grand plateau de plusieurs centaines de mètres de long est séparé par une fosse du fond de la baie et l'autre extrémité donne sur le grand large. Ce pourrait être une bonne zone d'interception durant les quatre jours de pêche commune qu'il nous reste. Je décide, mon hôte m'ayant laissé le choix d'exploiter le côté fosse. Clément tendra ses lignes en travers du plateau devant la plage. A son retour, nous effectuons un amorçage de zone sur la fin du plateau de 15kg de graines. Fatigué de cette journée, nous ne pêcherons que demain matin.
Vers 6h00 quelques sauts sur la droite m'extirpe de mes rêves de carpes les plus fous. Pendant que je bois un petit café chaud dans la pénombre, les « splatchs » qui s'intensifient en fréquence et surtout en puissance, commence à se produire un peu partout dans la grande baie. La clarté s'annonçant, je grimpe sur le pan de rochers derrière le bivouac pour contempler le spectacle. Des carpes dont certaines très lourdes provoquent de gros remous un peu partout. Il se passe quelque chose ce matin mais je ne sais pas quoi. Dès qu'il commence à faire jour je redescends réveiller Clément et nous déposons rapidement nos lignes comme prévu autour de l'amorçage de la veille. Le soleil apparaît à la cime des monts de l'Atlas et les montées de carpes s'estompent assez vite, sauf à l'opposé de notre poste côté plage près de la sortie de la baie. Il est déjà midi et rien n'est venu perturber le silence quasi absolu du lac. Je suis plus que perplexe, que s'est-il passé ? On dirait que les poissons ont disparu ! Je décide d'aller voir de plus près l'endroit où les derniers sauts se sont produits. La plage fourmille de coquilles d'escargots blanchies par le soleil, alors que je n'en ai vu nulle part ailleurs. Alors que je tente d'interpréter les fonds qui s'étirent devant moi ; j'entends au loin un « si » caractéristique de mes CarpSounders. « Bon sang, j'ai un run ». A plusieurs centaines de mètres, je vois mon Clément sortir comme un bouchon du biwy dans lequel il s'était assoupi. Caméscope au poing, tournant la tête dans tous les sens à ma recherche, il se saisit de la canne. Semblant apprécier l'action de ma Beast Master, je stoppe ma course effrénée pour le rejoindre tranquillement. Alors que je suis à 100m de lui, une autre note type Fox se produit. Cette fois c'est une de ses cannes qui déroule ! Me voilà à nouveau en course dans les rochers qui me séparent du bivouac. Au final, nous épuisons les deux plus petites carpes de la session, 6 et 7kg. Rien avoir avec les « babars » qui brassaient ce matin. Alors qu'un vent anormal se lève dans l'après-midi, nous enchaînons 5 poissons autour de 10/14 kg. Confiant nous abordons cette nuit avec l'espoir de toucher les « parents » de ces derniers. A partir de 2h00 et sous un crachin glacial en rapport de 25/30°c des jours précédents, une seule canne démarre régulièrement. Cette ligne bien à droite côté plage, que Clément a pris soin de placer la veille, offre 3 carpes d'une moyenne de 15kg. Comprenant que ces gros poissons se tiennent sur les fonds envahis d'escargots, nous déménageons dès le lever du jour sous un temps pourri après avoir fait quelques photographies. Entre bleu et neige Après quelques manœuvres périlleuses en voiture sur la plage rendue boueuse, bivouac et lignes sont en place vers 10h00. Rien ne se passe jusqu'à 17h00. Dès la tombée de la nuit, les départs s'enchaînent alors que le temps ne s'arrange pas du tout ! Clément ne déroule que sur la canne placée sur le même spot que la veille mais à gauche cette fois ci. Plusieurs beaux fishs dont des miroirs et une commune « grasse » de près de 21kg le récompenseront. Pour ma part, c'est la journée du lendemain qui m'offre 8 carpes de 13 à 18kg sur deux montages placés à 150m du bord à la limite du plateau. A nous deux, nous faisons une moyenne de 14kg en 24h avec une quinzaine de poissons de tous les types. Magic Bin El Ouidane ! Une anecdote apportera en plus son lot d'émotions au cours de cette journée mémorable. Alors que nous étions à 200m du bivouac sur le bateau entrain de ramener une belle commune emmaillotée dans l'épuisette. Un départ se produit sur ma ligne à côté de celle qui venait de démarrer. Mes moulinets n'étant pas remplis à bloc, peu de fil restait en fond de bobine alors que le montage était posé à 150m. Avec une batterie moteur bien fatiguée, nous nous « pressons » de regagner le bord. A mi-chemin de la berge, je vois soudain ma canne se placer à l'horizontal. Heureusement ou malheureusement selon les cas (certains se reconnaîtront…), je suis de ceux qui attache toujours le bout du fil au fond. Arrivé presque à terme, je confie ma première prise à Clément et saute dans l'eau en remplissant les cuissardes (super !) pour rattraper la Beast in extremis. La carpe qui a encore toute sa forme me donnera bien du fil à retordre, si j'ose dire, et sera épuisée quelques minutes plus tard : une commune bien musclée de 16kg qui a bien failli emmener ma canne. Aujourd'hui la neige a blanchi tous les sommets autour du lac, mais le beau temps commence à revenir. Curieux spectacle que la neige au Maroc, alors que nous étions en short/tee-shirt il y a encore deux jours…L'hiver existe aussi ici, mais n'est pas aussi rude que chez nous en France. D'ailleurs le dernier jour de cette session découverte le soleil réapparaissant fera bien vite séché nos affaires. Cette dernière journée seules deux cannes à Clément pourtant placées à 20m de mes lignes productives la veille donneront encore 9 poissons jusqu'à 16,5kg. C'est avec difficulté qu'il est temps de plier les cannes. Ma dernière soirée au Maroc se déroulera chez Ali. Ce marocain né sur le lac, d'une gentillesse rare par chez nous, m'a fait l'honneur de m'accueillir chez lui pour fêter la fin de notre session. Un repas de fête typique préparé par sa famille nous régalera pendant une excellente soirée que je n'oublierais pas. Merci à Ali, le « roi de la carpe » qui avec sa danse particulière provoque toujours un départ…Merci également à Clément de m'avoir permis de découvrir ce lac et ce pays extraordinaire. Un potentiel unique en son genre Durant cette semaine, malgré quelques 80 départs pour 61 poissons, la pêche aura été difficile dans le sens où sur huit cannes toujours placées à la main avec soin, seules deux ou trois étaient productives. Les profondeurs viables étaient plus importantes que lors des expériences précédentes de Clément. A l'arrivée de l'hiver, les carpes semblent se retirer des grandes baies pour des zones plus proches des grands fonds. Il est également notable que les bancs de la belle saison s'éclatent en petits groupes stratifiés plutôt volatile. 99% des postes sont inconnus et l'avenir de ce lac incroyable est bel et bien devant. D'ailleurs d'ici quelques semaines, Clément via sa société Maroc Carpe Aventure, accueillera plusieurs membres de l'équipe Carpe Magazine. D'autres postes seront testés à l'une des meilleures périodes. Présent sur place durant trois semaines, je ne manquerais pas de vous fournir dans un prochain numéro une analyse plus poussée pour dévoiler un peu plus les nombreux mystères du lac de Bin El Ouidane, la perle du Maroc. Fabien Creux
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