Accueil Session SiLURiS ONE avril 2012
Du 26 avril au 1er mai, nous avions programmé une session de pêche en commun dédiée au silure aux pellets SiLURiS ONE.
Depuis le 15 avril, l'eau n'avait fait que monter ou se charger de débris, pire sa température étaient passées de 14 à 10°c !!! Nous avons donc prévenu les participants que la pêche serait difficile, voir incertaine. Mais certains avaient vraiment hâte de découvrir l'approche SiLURiS ONE, et ont donc maintenus leur participation. Bien leur en a pris, puisqu'ils ont pu non seulement assouvir leur désir de découverte, mais aussi toucher quelques poissons. Le tout dans une ambiance fort sympathique.
Voici donc le récit de cette session.
Jeudi 26:
Nous effectuons comme convenu le pré amorçage nécessaire à cette session. 3kg de Megapellets par pêcheur sont prévus, 4 postes à l'abri des débris dérivants sont amorcés dans les règles de l'art . Notez que les postes plein courant sont toujours plus preneurs, mais là nous n'avions pas le choix. L'eau est très chargée et à seulement 11°c... Nous rentrons assez inquiet.
Vendredi 27:
Nous nous installons et lançons les premières cannes. Vers 17h, deux pêcheurs débarquent sur un des postes pré amorcés... Ils ne font pas partis du groupe ! Sam et Jo qui étaient prévus pour ce poste sont dépités. Quel manque de chance, c'est la première fois que nous voyons de carpistes sur ce poste... A 19h, une touche se produit sur une de mes cannes. Tout d'abord prise pour un simple accroc de débris, une deuxième recommence 10mn plus tard. Mais rien ne se produit de ferrable, dommage ! Mais c'est un premier contact encourageant.
Jo a amené quelques YELLOW de 14mm en plus des produits SiLURiS ONE. Il place une canne sur un spot de bordure dédiée à la carpe. A la même heure, une tape se produit sur une des cannes de Boris et Laura, Boris effectue une première relance de cannes et de pellets, élément Ô combien important de la démarche. Leurs efforts sont récompensés une heure plus tard, avec un départ furieux en plein courant. Regroupés pour un repas en commun, nous faisons un sprint jusqu'à la canne qui ne cesse de dérouler.
Aucun silure ne se manifeste en surface durant la soirée. Durant la nuit, le coup silure de Sam et Jo se crée et un 161cm est mis au sec. 1/2 heure plus tard, c'est une canne de Sébastien à leur aval qui touche un autre silure, mais la touche n'est pas assez longue et ne peut être ferrée, dommage !
Les silures ont relativement bien réagi aux amorçages, leurs panses sont distendues et lors de la séance photo, ils régurgitent tous une partie de Megapellets... Samedi 28:
Vers minuit, un vent monstreux se lève en quelques minutes et secoue violament tous les bivouacs à la limite de s'envoler. Des débris volent de partout, des cannes sortent de leurs supports, des branches cassent. Je crains même des chutes d'arbres. Le lendemain, nous apprendrons qu'il s'agissait d'une véritable tempête sur tout le quart sud-est de la France. Heureusement aucun dégât n'est à déplorer.
Dimanche 29:
Le vent a cédé la place à une pluie diluvienne en fin de nuit. Notre bivouac prend l'eau de partout... Le niveau d'eau a baissé de 60cm depuis notre arrivée, le poisson est en retrait en plein lit s'exprimant un peu plus que la veille. Si la nuit n'a rien donné de mieux. Sam prend le premier silure de matin vers 8h. Bluffé par une grosse branche prise dans sa banière sous l'eau, il a cru jusqu'au bout tenir un vrai gros au point de se jeter à l'eau à son approche du bord, mais ce n'était en fait qu'un 153... Si l'essentiel est de l'avoir pris, le bain forcé dans une eau à 12°c ne se justifiait vraiment pas, LOL
En fin de matinée, Boris et Laura doivent nous quitter à regret. Sam et Jo décide d'insister sur leur poste qui semble vouloir monter en puissance. Pour ma part, j'ai préamorcé la veille un poste plus en aval à la sortie d'un petit plateau où le courant est soutenu. En effet, notre zone de pêche et celle de Sylvain et Sébastien est, suite à la forte baisse, trop loin du courant principal pour garantir une nouvelle entrée de silures. Nous bougeons donc en début d'après-midi vers cette zone. Le vent de sud se relève, moins fort que la veille, mais tout de même soutenu... Sylvain tranfère du matériel face au vent avec peine. La pluie est annoncée pour le lendemain. Dans les premières heures de pêche, nous touchons un carassin. C'est le premier blanc capturé, leur activité est souvent bon signe pour le silure. Nous y croyons !
Lundi 30:
Jo doit aussi nous quitter. Sam traverse donc rejoindre le poste initial que les deux carpistes avait investi le vendredi. Ils sont en fait partis le lendemain en ayant touché devinez quoi, du silure... Le poste a pu d'ailleurs être amorcè une deuxième fois le samedi soir.
Sam, sur son nouveau poste, doit composer avec des branches cassées dans l'eau suite à la tempête et un arbre à moitié couché non loin de son bivouac... Toutefois, il est en contact immédiat avec des petits silures qui agitent régulièrement ses scions en fin d'après-midi. Malgré plusieurs relances, rien n'y fait comme souvent dans ses phases de pêches difficiles où les silures sont très tâtillons. Il en appercoit même quelques uns en surface sur son coup. Il y croit à fond, car il sait qu'en soirée, des plus gros rejoindront les petits. Et c'est bien ce qu'il se passe, plusieurs grands glanes investissent le coup en début de soirée et s'expriment en surface. Mais ils restent aussi tâtillons que les petits. Aucune tape n'est ferrable. A 23h30, il tombe dans les bras de Morphée. Mais à 2h30, un départ violent l'en extirpe ! La prise de contact est ferme, même beaucoup trop ferme. Le silure s'est vite tanké irrémédiablement dans une branche au fond. Il est perdu. Une heure plus tard, une autre grosse touche se produit sur une autre canne. Mais le départ avorte. Dans les 10 seçondes qui suit le fautif vient claquer en surface, comme pour faire un bras d'honneur au pêcheur déconfi. C'était un gros...
La session est terminée. Nous avons réussi à la hauteur des conditions qui nous étaient offertes. Seul le taux de réussite silure nous déçoit, puisque seuls 6 se sont piqués sur une douzaine de touches. Mais c'est souvent cela aux pellets quand les conditions sont mauvaises. Difficile pourtant de s'y habituer. Un grand merci à tous les participants qui ont tout donné pour faire de cette sortie commune une relative réussite. Merci aussi pour leur mentalité et leur comportement exemplaire. Bonne humeur, pas de jalousie, de l'entraide, du partage, bref que du bon ! A bientôt pour une prochaine sortie. Fabien CREUX Accueil |
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Après avoir prospecté durant un mois un nouveau secteur en Saône adapté à ce genre de démarche en groupe, nous savions que les conditions d'eau étaient loin d'être au top. 
20h: l'eau est très chargée et à seulement 11°c...
Nous arrivons sur le poste central à 16h. L'eau est encore montée et est 70cm au dessus de la normale. Un peu d'activité de blancs et de carpes nous encouragent...
Vers 21h, tout le monde est en pêche. Après avoir récupéré de leur déception, Sam et Jo se sont postés sur une zone non pré amorcée en amont. Ils doivent donc lancer un nouvel amorçage. 
Au matin, très peu d'activité se produit sur la Saône. elle commence à baisser fortement... La journée est chaude et rien ne bouge. Du vent de sud soutenu est annoncé pour la nuit. Aucune touche n'est enregistrée. En soirée, alors que nous sommes de nouveau réunis pour un repas commun. Un départ se produit sur une des cannes à Jo. Un 121 est ramené facilement au bord. Nous sommes tous autour du poisson quand je dis à Boris que l'heure de son départ de la veille est là. 2mn plus tard, nous entendons un départ lointain provenant de son poste. C'est encore un sprint qui s'engage, mais Yohann a des jambes plus jeunes, et c'est lui qui arrive en premier sur la canne. Boris lui offre le combat et le gône mène calmement un 144 au bord. Boris aura de nouveau quelques tapes sur ses cannes ensuite, mais rien de ferrable.
Alors que nous commençons la séance photo vers 10h, un départ se produit sur une canne à Jo. C'est une carpe qui a saisi un pellet de 30mm malgré l'amorçage chargé.
Pourtant rien ne se produit sur aucune des 12 cannes présentes sur la zone. Seul quelques carpes se manifestent à l'aval du coup. Pire Sam et Jo ne touche rien d'autre qu'un carpeau de 3kg sur leur poste pourtant prometteur 500m plus haut ! Là, c'est très mauvais signe... Nous effectuons plusieurs relances avec amorçage léger et de la pâte d'enrobage pour dynamiser nos poses. Mais quand çà ne mord pas, çà ne mord pas...
Pour ma part, j'hésites à le suivre, car il est difficile de mettre du monde sur cette zone. Et puis une pluie soutenue nous empêche toute plie de matériel raisonnable. Nous insisterons donc sur le coup sans grand espoir de silures, Mais Sébastien place deux cannes en aval à la 
Au matin, alors qu'il commence à plier pour nous rejoindre, il démarre une belle commune typique du secteur.